Rassurons-nous, de jour, la lumière n’est ni bonne ni mauvaise, elle est simplement nécéssaire. Mais pendant la nuit notre cerveau a besoin d’obscurité, c’est à ce moment que certaines lumières deviennent néfastes. Dans toutes les sources lumineuses classiques (smartphones, veilleuses, lampe du couloir, …) même sans le voir, il y a de la lumière bleue. C’est la plus mauvaise des « couleurs », c’est elle qui affecte notre cerveau, la mélatonine et le sommeil.
La mélatonine est l’hormone de la nuit. Elle nous aide à réguler notre horloge interne et à nous endormir la nuit. Cependant, la lumière bleue, émise par nos smartphones et autres lampes classiques, coupe la production de mélatonine. C’est alors que notre cerveau se met en mode « JOUR » et tout est déréglé, à commencer par notre sommeil et notre capacité à vous rendormir !
Notre horloge interne se synchronise au rythme dLAu jour et de la nuit. Nous appelons ça le rythme circadien, il aide notre corps à savoir quand il est l’heure : de manger, de s’activer, de dormir, … !
Si nous ne sommes pas assez exposé à la lumière le jour et trop exposé la nuit, nous déréglons cette horloge et des effets négatifs sur la santé apparaissent : risques de diabète, troubles de l’humeur, et du sommeil, …
La mauvaise lumière la nuit favorise l’apparition de troubles de l’humeur. Au delà de dérégler notre horloge interne, la lumière se permet des raccourcis. En passant par la rétine, la mauvaise lumière active directement plusieurs centres de notre cerveau qui contrôlent nos différents états émotionnels.
À sa naissance, le bébé ne possède pas encore son propre rythme. Son horloge interne est en pleine construction, la mauvaise lumière pendant la nuit va donc lui donner de mauvais repères du temps. Il va se retrouver désorienté et peut avoir des difficultés à faire ses nuits.